municipales 2026,Municipales 2026 : pourquoi l’extrême droite s’intéresse tant à la mairie de Paris

Municipales 2026 : pourquoi l’extrême droite s’intéresse tant à la mairie de Paris

Le long-métrage sur «municipales 2026» est disponible en streaming sur Youtube.

Plongez dans l’univers de « municipales 2026 » avec L’Express.

Disponible sur youtube, cette vidéo est signée L’Express.
dédié à « municipales 2026 »:

Notez la durée de la vidéo (00:15:15s), le titre (Municipales 2026 : pourquoi l’extrême droite s’intéresse tant à la mairie de Paris) ainsi que l’auteur, suivis de la description :« Fort de ses scores aux dernières élections, le RN compte installer ses forces dans la capitale en 2026.

#podcast #paris #mairie #politique
__________________________________
S’abonner à la chaîne : https://l.lexpress.fr/BtT
Nous suivre sur TikTok : https://l.lexpress.fr/dlV
Nous suivre sur Bluesky : https://l.lexpress.fr/kN1
Nous suivre sur Threads : https://l.lexpress.fr/7Zu
Nous suivre sur Instagram : https://l.lexpress.fr/aof
Nous suivre sur Linkedin : https://l.lexpress.fr/Mqy
Nous suivre sur X : https://l.lexpress.fr/2eO
Nous suivre sur Facebook : https://l.lexpress.fr/Tcx
Télécharger l’application : https://l.lexpress.fr/V2Q ».

La plateforme Gagner les élections municipales 2026, essentielle pour les candidats

Face à des enjeux locaux de plus en plus significatifs, un soutien robuste et méthodique devient indispensable pour les candidats au conseil municipal.

Un accompagnement structuré pour les élections municipales

Le programme « Gagner les Municipales 2026 » est élaboré en trois niveaux variés pour s’adapter aux exigences diverses des candidats. Au premier niveau, Suivi, une communication permanente est assurée via un intranet, avec un rétroplanning de campagne et des informations légales indispensables. Des téléconférences spécialisées sont également accessibles aux candidats pour les tenir au courant des dernières actualités. Le niveau Assistance, au deuxième rang, fournit tout ce qui est essentiel pour une campagne engageante : une hotline accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour poser des questions et recevoir des réponses immédiates, en plus de partager des expériences enrichissantes avec d’autres candidats. Pour terminer, le niveau Accompagnement Complet se présente comme une offre de service premium, fournissant un soutien illimité, incluant des conseils en stratégie approfondie, la création de supports de communication sur mesure, et un suivi individualisé pour renforcer l’impact de la campagne.

Des Ressources Précieuses à Votre Disposition

Les candidats auront accès à des ressources complètes, englobant la conception et l’impression de supports promotionnels et l’élaboration d’une stratégie numérique cohérente. Doté d’outils comme un audit préélectoral et une plateforme d’échanges, ce service offre un réel avantage aux candidats cherchant à se distinguer dans un paysage électoral concurrentiel. L’association insiste sur le fait que « gagner une élection doit être réalisable pour chacun », et par cette initiative, le CDCL a pour mission de proposer les ressources essentielles pour que chaque candidat puisse piloter sa campagne sereinement et efficacement. Les candidats rencontrent une variété de questions :

  • Événements de campagne
    • Organisation de meetings et d’activités pour mobiliser les électeurs.
  • Retours des citoyens
    • Mécanismes pour recueillir les opinions des électeurs.
  • Modalités de remboursement des frais d’impression
    • Processus pour le remboursement des frais liés à l’impression.
  • Relation avec les élus précédents
    • Importance de la collaboration avec les élus en place.
  • Sanctions en cas d’infractions électorales
    • Risques juridiques liés à des violations des règles électorales.

Pour les soutenir dans leur parcours électoral, des réponses leur seront fournies sur le site de l’association dédié aux candidats participant aux élections municipales des 15 et 22 mars 2026 pour se préparer efficacement aux élections municipales de 2026 en exploitant toutes les ressources disponibles.

Ce dispositif d’outils pour réussir aux élections municipales est-il incontournable ?

Alors que la communication et l’engagement électoral sont plus importants que jamais, « Gagner les Municipales 2026 » se positionne comme une réponse à une véritable nécessité d’accompagnement. À présent, les candidats peuvent organiser des campagnes efficaces, basées sur des stratégies testées et des pratiques partagées. Pour ceux qui souhaitent faire le saut dans l’élection, un tel soutien pourrait devenir l’élément clé distinguant une candidature quelconque d’un succès mémorable.

Voici le lien pour regarder cette vidéo sur youtube :
la source: Cliquer ici

#Municipales #pourquoi #lextrême #droite #sintéresse #tant #mairie #Paris

Retranscription des paroles de la vidéo: [Musique] Alliance, nouveaux soldats, stratégie coup. À 1 an des élections municipales, la bataille pour gagner la mairie de Paris a déjà commencé. Dans chaque camp, on prépare ses armes car les enjeux nationaux sont de taille. Je suis Charlotte Baris et vous écoutez La Conquête de Paris, une série originale de la Loupe, le podcast quotidien de l’Express. Épisode 3, l’extrême droite en embuscade. J’ai décidé de me présenter à Paris. À Paris, il y a des embouteillages. Paris. Vous êtes messieurs, mesdames les journalistes convoqués au dat show. C’est aussi anecdotique que votre score à l’élection présidentielle. Faites-vous élire ici et puis on en reparlera. À nous paris. À son décès en janvier dernier, toute la carrière politique de Jean-Marie Le Pen a été largement racontée. Sa première élection en tant que député poujadiste en 1956 à 27 ans, la présidence du Front National des 1972, ses cinq candidatures à l’élection présidentielle et notamment son arrivée au second tour en 2002. Le début de ce parcours politique se déroule à Paris. Jean-Marie Le Pen se présente aux législatives dans des circonscriptions parisiennes, mais c’est surtout en 1983 lors des élections municipal qu’il s’attaque à la capitale. Dans le 20e, un candidat est venu brouiller les cartes, Jean-Marie Le Pen. Alors que la droite tente de garder la main dans cet arrondissement de l’est de Paris, la gauche et les communistes espèrent le récupérer et critiquent vivement le bilan du maire sortant. Mais les trois candidats dans le 20e se trouvent un adversaire commun, Jean-Marie Le Pen. Tous l’accusent de se servir de cette élection à Paris comme d’une tribune politique. Tous les électeurs du 20e arrondissement savent que je n’ai pas les deux pieds dans le même sabot et que je ne me bats pas pour eux non seulement dans le 20e mais aussi dans toute la France. La droite finit par l’emporter mais le score de Jean-Marie Le Pen est suffisamment élevé pour le faire élire conseiller municipal. Une fonction dont il va largement se servir quelques années plus tard lors de la présidentielle de 1988. C’est dans l’arrondissement dont il est l’élu que Jean-Marie Le Pen s’est heurté à quelques dizaines de manifestants qui voulaient l’empêcher de poursuivre sa visite du marché Belgrand. Le service d’ord du président du Front National se ferait quand même un passage parmi les militants socialistes et antiracistes qui alors répliquent par des jets de gaz lacrymogène sur Le Pen et son équipe. Il s’agit de de la visite d’un candidat à la présidence de la République, président de groupe parlementaire qui a été délibérément agressé par l’énergie du Parti socialiste, conduit par un député. Depuis, l’extrême droite n’a eu que peu d’élus à Paris. Mais lors des municipales en 2026, certains comptent bien inverser la tendance. [Musique] Pour ce troisème coup dans notre partie de risque à la conquête de Paris, j’ai fait appel à Marie Lou Magal, journaliste au service politique de l’Express, spécialiste de l’extrême droite. Mais avant de poursuivre avec de nouveaux joueurs, je lui ai demandé un petit point sur une règle du jeu très importante. Alors à Paris, il y a une loi qui définit un mode de scrutin particulier pour les élections municipales. Elle s’appelle la loi PLM pour Paris, Lyon, Marseille. En principe dans les communes en France, on élit les membres du conseil municipal en votant pour une liste et le maire est ensuite élu par le conseil municipal. À Paris, Lyon et Marseille, c’est un peu différent. Ça tient au fait que les villes sont divisées par arrondissement et donc les Parisiens, Lyonnais et Marseillais ont une étape en plus. Les électeurs de chaque arrondissement ou chaque secteur élisent un conseil municipal et un maire d’arrondissement. Et ensuite, c’est le conseil municipal central de la ville qui se compose d’une partie des élus de chaque secteur qui est chargé de voter pour le maire de la ville. Cette loi PLM, elle a été adoptée en 1982 dans une période où l’on demandait plus de décentralisation. Pour s’assurer du bon fonctionnement dans les arrondissements de ces communes, on a en plus d’une mairie centrale des mairies d’arrondissement ou de secteur. Et ces mairies ne sont pas des mairies de plein exercice. Par exemple, elles ne lèvent pas d’impôts, mais elles répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie centrale. Ce mode de scrutin en place depuis plus de 40 ans est régulièrement pointé du doigt parce qu’il rend possible une situation où un candidat peut être élu sans avoir obtenu la majorité des voix. C’est ce qu’on a vu par exemple aux États-Unis lors de la première élection de Donald Trump en 2016. On peut tout de même noter que c’est jamais arrivé à Paris. Et donc si on veut poursuivre la comparaison, comme aux États-Unis où il y a les swing states, ces États qui peuvent faire basculer l’élection, à Paris, Lyon et Marseille, il y a des secteurs ou des arrondissements décisifs et y obtenir de bons scores peut être décisif pour gagner la commune sans avoir obtenu le plus de voix au total. À Paris, c’est par exemple le 12e et le 14e arrondissement. Le maire peut même être élu sans avoir gagné dans son propre arrondissement. Quelle que soit la position sur leschiquers politiques, de nombreux élus tentent donc régulièrement de réformer la loi PLM pour selon eux redonner du pouvoir démocratique aux électeurs. Emmanuel Macron est favorable à cette réforme pour aligner le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille sur les autres communes. Pour lui, un électeur doit avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu’à Amien, à Besançon ou ailleurs. François Baotou, le premier ministre, est également pour, mais si on veut pouvoir l’appliquer en 2026 au municipal, il fallait la passer dans le courant d’une mois de mars car selon une règle tacite, on modifie pas le mode de scrutin à moins d’un an de vote. On avait donc une toute petite fenêtre parlementaire. Mais dans le même temps, le gouvernement voulait aussi faire passer une loi narcotrafic et le contexte international a également pesé à l’Assemblée. Il fallait aussi une navette au Sénat avec beaucoup de sénateurs de Paris contre la réforme. Et réformer la loi PLM impliquait aussi d’autres modifications, par exemple sur les attributions des conseillers municipaux. D’autant qu’aujourd’hui, peu d’élus sont favorables à une réforme de cette loi. Il y a pas vraiment de cohérence au s’en partie sur le sujet. Parmi ceux qui sont pour, on a Rachida Dati parce qu’elle y voit un moyen de plus de peser contre la gauche. Le maire de Marseille, Benoît Paï aussi y est favorable, mais surtout des députés macronistes qui portent le projet de réforme. Beaucoup même à droite sont contre. On peut citer Gérard Larcheter. Annie Dalgot aussi refuse parce qu’elle dit que la démocratie locale à Paris fonctionne. Je la cite, je constate et je me félicite d’une très grande convergence de vue autour de cette réforme précipitée et sans fondement. Certains élus de gauche dénoncent quant à eu dans une note une méthode attive et un risque de décision expéditive. La loi PLM favorise en tout cas la dispersion, la multiplication des candidats et s’il y a bien un camp où on l’observe, c’est l’extrême [Musique] droite. Alors pour le moment, un joueur mène la bataille de Paris pour l’extrême droite. Il s’agit de Thierry Mariani. L’ancien ministre est à la tête de la Fédération à Paris depuis février 2023. et à peine nommé, il a annoncé sa candidature 3 mois plus tard en mai 2023. Je le cite, je serai candidat et solliciterai l’investiture du RN car le RN doit être présent dans une grande ville comme Paris. Pendant longtemps, le RN s’est un peu désintéressé de cette élection qui n’avait pas trop d’enjeu pour eux en envoyant des personnalités rattachées, un peu bizarres et méconnues à la mairie de Paris. Mais cette année, ils ont décidé de le faire plus sérieusement. C’est donc un ancien ministre issu de la droite, ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui portera le flambeau RN et qui est potentiellement plus rassembleur. Même si on le sait, Thierry Mariani a des éléments qui risquent de jouer contre lui, notamment son soutien à la Russie et ses positions anti-Ukraine dans le contexte actuel. Je pense qu’aujourd’hui la Russie n’est pas une menace pour la France ni pour l’Europe et que il est temps de restaurer le dialogue. Cette guerre pour moi n’est pas la nôtre. Voilà, c’est tout. Une candidature qui pour le moment reste encore très discrète. On n’a pas l’impression que ça passionne vraiment les foules pour le moment au RN. Ceux qui s’y intéressent se contentent dans Oui, c’est très bien. Ceux qui sont plus réservé sur le profil de Thierry Marian Grimace un peu mais en fait la plupart des élus RN et des cadres ont conscience que la ville de Paris reste un objectif assez lointain pour l’extrême droite et s’en désintéresse un peu. En candidat annoncé depuis le printemps 2023, soit 3 ans avant le scrutin, on pourrait croire que Thierry Marian mènera seul la stratégie de l’extrême droite pour Paris. Mais d’autres noms commencent à apparaître et à sa grande surprise d’ailleurs le nom de Marian Maréchal qui est désormais une alliée du RN. Elle est devenue députée européenne l’année dernière mais il semblerait que la nièce de Marine Le Pen et présidente du parti identité liberté réfléchisse pour Paris et suivent de très près de la configuration parisienne. C’est en tout cas ce qu’elle a annoncé d’une façon assez étrange, d’abord par la voix de son entourage avant de confirmer elle-même son intérêt pour cette élection. C’est une ville qui a beaucoup souffert des années Hidalgo. Euh c’est une élection évidemment que je regarde de près. Marion Maréchal a déjà chargé une petite équipe de réfléchir aux différents scénarios de candidature parce qu’elle estime avec eux qu’ y aurait une correspondance sociologique entre ce qu’elle incarne et les attentes du camp national dans la ville de Paris. Elle elle toujours indiqué qu’elle était pour une liste commune. Son grand dada, ça reste l’Union des droites. Mais Kevin Pffer, le vice-président de la commission nationale d’investiture du RN, lui est contre. Il indique que la seule tête de liste investie par le RN pour les municipales à Paris pour l’instant, c’est Thierry Marianni. Marianni, lui n’a pas fustigé cette possible candidature de Marian Maréchal. Il a indiqué qu’il était investi pour le moment avec l’objectif d’être prêt en septembre mais que si le RN décidait d’une autre stratégie, il la suivrait. Si Marion Maréchal se positionne pour 2026, c’est peut-être parce qu’une autre personnalité d’extrême droite brigue la mairie de Paris, une personnalité avec laquelle les tensions sont fortes. Une ancienne alliée en fait, il semblerait que Sarah Knafo la vice-présidente de reconquête et compagne d’Éric Zemour veuille aussi tenter sa chance pour la mairie de Paris en 2026. Est-ce que c’est du bluff ? Est-ce que c’est une déclaration pour embêter Marian Maréchal ? On connaît la rivalité entre les deux femmes. Avec Sarah Knafour, on sait jamais vraiment. La députée européenne depuis 2024 assure que son mandat la comble. Ce n’est pas pour rien que, dit-elle, tous les jeunes espoirs de la politique sont au Parlement européen de Jordan Bardella à Manon Ari en passant par elle évidemment. Mais c’est elle que le Figaro et Lipop ont choisi de tester dans leur sondage fin novembre sur les élections municipales dans la capitale et elle qui se réjouit aussi de voir éclore des rumeurs à son sujet pour Paris. Rumeur nourri la plupart du temps directement par son entourage. Il y a une chose à prendre en compte. Si elle y va, c’est aussi pour faire parler d’elle. Officiellement, elle ne peut pas trop penser à 2027 parce qu’il y a déjà Éc Zemour. Donc Paris serait une belle vitrine d’exposition. Pas grand monde encore ne s’est exprimé sur le sujet. C’est sûr que à reconquête, il reste aujourd’hui une forte animosité à l’égard de Marion Maréchal. Mais ce qu’il faut savoir aussi, c’est que Reconquête aujourd’hui c’est Sarah Knafo. Donc ce que Sarah Knafo veut, Reconquête le veut aussi. Alors, je vous le dis tout de suite, dans cette bataille de Paris, l’extrême droite sait déjà qu’elle ne va pas l’emporter. La carte mission qu’elle a tiré est simple. Gagner quelques sièges au conseil de Paris. Le municipal de 2020 à Paris, le candidat soutenu par le RN n’avait fait que 1,4 %. Le RN mais aussi Marion Maréchal sont donc conscients de leur limite. Mais ce serait un bouleversement s’ils arrivaient à n’avoir ne serait-ce qu’un élu au Conseil de Paris. serait vraiment une première. Pour y arriver, le RN devra réussir à dépasser les 10 % des voix. Ce serait un vrai symbole parce que ça fait 30 ans qu’ il n’y a plus d’élus d’extrême droite au Conseil de Paris et Jean-Marie Le Pen lui-même n’avait pas pu siéger quand il avait été élu dans les années 80 dans le 20e arrondissement. Si l’extrême droite mise a temps sur Paris en 2026, c’est grâce à ces récents scores lors des dernières élections. Entre les deux élections législatives de 2022 et 2024, le RN et ses alliés ont presque triplé leur score dans la capitale. Ils sont passés de 3,9 % à 10,7 % des suffrages. Le RN est en 3e position aujourd’hui dans 15 circonscriptions sur les 18 de Paris. Et on peut aussi souligner que Marine Le Pen a fait plus de 14 % à la présidentielle de 2022 à Paris contre 10 % en 2017. Et ce scrutin pourrait être l’occasion pour l’extrême droite d’obtenir des voies notamment dans certains arrondissements de l’Ouest parisien. Dans le détail, si on s’intéresse aux arrondissements de l’Ouest, le RN a fait 14 % dans le 15e arrondissement lors des dernières législatives. C’est autant de petites victoires pour le parti qui jusqu’alors était quasiment inexistant à Paris. Mais tous les candidats en ont conscience pour obtenir quelques sièges, il faudra parvenir à s’accorder. Les scores divisés sont trop faibles. Mariannie n’est pas contre une alliance avec Maréchal et avec le candidat d’Éxiotti. Ça permettrait d’agréger un peu plus de voix et d’élargir la sociologie de ses électeurs. En revanche, au il reste un bloquant. Pas question de s’allier avec l’élucqua de Sarah Knafo d’arrondissements. Sarah Knafo et Marion Maréchal ne saliront jamais. Les deux femmes ne s’apprécient pas et encore moins depuis la rupture à conquête après les élections européennes. Mais il faut noter que Sarah Knafo peut largement devenir une force perturbatrice pour le RN parce qu’elle a beaucoup de réseaux surtout à Paris et d’après les sondages, elle ne ferait pas un si mauvais score que ça. Elle s’est aux alentours de 5 %. Ça suffirait pour empêcher le RN d’obtenir un siège. Parvenir à une alliance à droite, c’est le premier obstacle du RN. L’autre tient à la sociologie électorale de la capitale. Le clivage gauche-droite, s’il est très affaibli au niveau national, résiste plutôt bien à Paris et ça laisse pour l’instant peu d’espace à une troisème voie, surtout à l’extrême droite. Et puis la sociologie des électeurs et la qualité des services publics explique aussi pourquoi l’électorat parisien ne se tourne pas vraiment vers le RN. C’est un électorat plutôt diplômé, immigré de populations qui sont structurellement hostiles aux Marine Le Pen. Ce n’est pas une population qui se sent en déclassement et malgré la récente percée du parti auprès des cadres lors des européennes par exemple, les moyens exceptionnels de la ville contiennent encore largement ce phénomène. Mais au-delà de la mairie de Paris, la conquête de la capitale, c’est un enjeu majeur au niveau national pour le RN et les autres parties d’extrême droite. Globalement les municipales, c’est devenu un gros enjeu pour le RN dans la mesure où ils ont aujourd’hui des villes gagnables, des grosses villes gagnables, parce que le RN prend aussi de l’envergure. Ce volet local, c’est un exercice de crédibilisation et ça compte beaucoup pour le RN. À Paris, en plus, ça donne de la visibilité. À l’époque, Jean-Marie Le Pen l’avait déjà bien compris. L’extrême droite compte donc bien se faire une place dans cette partie de risque pour gagner la capitale. Mais à droite, ils sont loin d’être seuls. Il y a une autre joueuse et de poids, Rachidati. C’est le programme du dernier épisode de cette série. Pour ne pas le manquer, rendez-vous chers auditeurs sur n’importe quelle plateforme d’écoute, Castbox, ou Spotify par exemple et abonnez-vous à la Loupe. Je vous redonne l’adresse mail pour nous contacter laloupeatlexpress.fr. Et si nos podcasts vous plaisent, n’hésitez pas à en parler autour de vous. La conquête de Paris est une série originale de la Loupe, le podcast quotidien de l’Express réalisé par Julcro. .

Image youtube

Déroulement de la vidéo:

1.99 [Musique]
4.96 Alliance, nouveaux soldats, stratégie
7.319 coup. À 1 an des élections municipales,
9.92 la bataille pour gagner la mairie de
11.559 Paris a déjà commencé. Dans chaque camp,
14.12 on prépare ses armes car les enjeux
16.039 nationaux sont de taille. Je suis
17.88 Charlotte Baris et vous écoutez La
19.92 Conquête de Paris, une série originale
21.92 de la Loupe, le podcast quotidien de
23.599 l’Express. Épisode 3, l’extrême droite
26.64 en embuscade.
29.64 J’ai décidé de me présenter à Paris. À
32.64 Paris, il y a des embouteillages. Paris.
34.92 Vous êtes messieurs, mesdames les
36.399 journalistes convoqués au dat show.
38.96 C’est aussi
40.079 anecdotique que votre score à l’élection
42.76 présidentielle. Faites-vous élire ici et
44.84 puis on en reparlera. À nous paris.
50.079 À son décès en janvier dernier, toute la
52.12 carrière politique de Jean-Marie Le Pen
53.96 a été largement racontée. Sa première
56.199 élection en tant que député poujadiste
58.239 en 1956 à 27 ans, la présidence du Front
61.399 National des 1972, ses cinq candidatures
65.04 à l’élection présidentielle et notamment
67.159 son arrivée au second tour en 2002. Le
69.92 début de ce parcours politique se
71.68 déroule à Paris. Jean-Marie Le Pen se
74.04 présente aux législatives dans des
75.92 circonscriptions parisiennes, mais c’est
77.92 surtout en 1983 lors des élections
80.72 municipal qu’il s’attaque à la capitale.
83.2 Dans le 20e, un candidat est venu
84.64 brouiller les cartes, Jean-Marie Le Pen.
87.159 Alors que la droite tente de garder la
88.759 main dans cet arrondissement de l’est de
90.439 Paris, la gauche et les communistes
92.64 espèrent le récupérer et critiquent
94.6 vivement le bilan du maire sortant. Mais
96.759 les trois candidats dans le 20e se
98.84 trouvent un adversaire commun,
100.6 Jean-Marie Le Pen. Tous l’accusent de se
102.96 servir de cette élection à Paris comme
105.079 d’une tribune politique. Tous les
106.96 électeurs du 20e arrondissement savent
109.32 que je n’ai pas les deux pieds dans le
110.439 même sabot et que je ne me bats pas pour
113.159 eux non seulement dans le 20e mais aussi
116.039 dans toute la France. La droite finit
117.88 par l’emporter mais le score de
119.479 Jean-Marie Le Pen est suffisamment élevé
121.52 pour le faire élire conseiller
123.2 municipal. Une fonction dont il va
125.52 largement se servir quelques années plus
127.32 tard lors de la présidentielle de 1988.
130.8 C’est dans l’arrondissement dont il est
132.04 l’élu que Jean-Marie Le Pen s’est heurté
133.599 à quelques dizaines de manifestants qui
135.2 voulaient l’empêcher de poursuivre sa
136.76 visite du marché Belgrand. Le service
138.72 d’ord du président du Front National se
140.48 ferait quand même un passage parmi les
141.92 militants socialistes et antiracistes
143.76 qui alors répliquent par des jets de gaz
145.319 lacrymogène sur Le Pen et son équipe.
150.76 Il s’agit de de la visite d’un candidat
153.12 à la présidence de la République,
154.68 président de groupe parlementaire qui a
156.28 été délibérément agressé par l’énergie
158.92 du Parti socialiste, conduit par un
160.84 député. Depuis, l’extrême droite n’a eu
163.319 que peu d’élus à Paris. Mais lors des
165.36 municipales en 2026, certains comptent
168.0 bien inverser la tendance.
169.97 [Musique]
172.56 Pour ce troisème coup dans notre partie
174.28 de risque à la conquête de Paris, j’ai
176.48 fait appel à Marie Lou Magal,
178.08 journaliste au service politique de
179.599 l’Express, spécialiste de l’extrême
181.599 droite. Mais avant de poursuivre avec de
183.76 nouveaux joueurs, je lui ai demandé un
185.64 petit point sur une règle du jeu très
187.56 importante. Alors à Paris, il y a une
189.4 loi qui définit un mode de scrutin
191.12 particulier pour les élections
192.28 municipales. Elle s’appelle la loi PLM
194.68 pour Paris, Lyon, Marseille. En principe
197.48 dans les communes en France, on élit les
199.12 membres du conseil municipal en votant
201.08 pour une liste et le maire est ensuite
203.04 élu par le conseil municipal. À Paris,
205.68 Lyon et Marseille, c’est un peu
206.84 différent. Ça tient au fait que les
208.64 villes sont divisées par arrondissement
210.64 et donc les Parisiens, Lyonnais et
212.239 Marseillais ont une étape en plus. Les
214.959 électeurs de chaque arrondissement ou
216.64 chaque secteur élisent un conseil
218.04 municipal et un maire d’arrondissement.
220.36 Et ensuite, c’est le conseil municipal
222.56 central de la ville qui se compose d’une
224.92 partie des élus de chaque secteur qui
226.599 est chargé de voter pour le maire de la
228.2 ville. Cette loi PLM, elle a été adoptée
230.72 en 1982 dans une période où l’on
233.36 demandait plus de décentralisation. Pour
235.72 s’assurer du bon fonctionnement dans les
237.36 arrondissements de ces communes, on a en
239.64 plus d’une mairie centrale des mairies
241.04 d’arrondissement ou de secteur. Et ces
243.239 mairies ne sont pas des mairies de plein
244.68 exercice. Par exemple, elles ne lèvent
246.92 pas d’impôts, mais elles répartissent
248.28 les crédits qui leur sont délégués par
249.799 la mairie centrale. Ce mode de scrutin
251.84 en place depuis plus de 40 ans est
253.68 régulièrement pointé du doigt parce
255.48 qu’il rend possible une situation où un
257.479 candidat peut être élu sans avoir obtenu
259.799 la majorité des voix. C’est ce qu’on a
261.88 vu par exemple aux États-Unis lors de la
263.639 première élection de Donald Trump en
265.52 2016. On peut tout de même noter que
267.52 c’est jamais arrivé à Paris. Et donc si
269.56 on veut poursuivre la comparaison, comme
271.52 aux États-Unis où il y a les swing
273.16 states, ces États qui peuvent faire
274.68 basculer l’élection, à Paris, Lyon et
276.88 Marseille, il y a des secteurs ou des
278.68 arrondissements décisifs et y obtenir de
281.12 bons scores peut être décisif pour
282.6 gagner la commune sans avoir obtenu le
285.0 plus de voix au total. À Paris, c’est
287.0 par exemple le 12e et le 14e
288.88 arrondissement. Le maire peut même être
290.52 élu sans avoir gagné dans son propre
292.24 arrondissement. Quelle que soit la
293.68 position sur leschiquers politiques, de
295.56 nombreux élus tentent donc régulièrement
297.84 de réformer la loi PLM pour selon eux
300.96 redonner du pouvoir démocratique aux
302.96 électeurs. Emmanuel Macron est favorable
305.0 à cette réforme pour aligner le mode de
306.639 scrutin à Paris, Lyon et Marseille sur
308.68 les autres communes. Pour lui, un
310.759 électeur doit avoir les mêmes droits et
312.44 compter autant à Paris qu’à Amien, à
314.36 Besançon ou ailleurs. François Baotou,
316.28 le premier ministre, est également pour,
318.199 mais si on veut pouvoir l’appliquer en
319.68 2026 au municipal, il fallait la passer
321.919 dans le courant d’une mois de mars car
323.6 selon une règle tacite, on modifie pas
325.96 le mode de scrutin à moins d’un an de
327.759 vote. On avait donc une toute petite
329.52 fenêtre parlementaire. Mais dans le même
331.319 temps, le gouvernement voulait aussi
333.12 faire passer une loi narcotrafic et le
335.36 contexte international a également pesé
337.479 à l’Assemblée. Il fallait aussi une
339.24 navette au Sénat avec beaucoup de
341.039 sénateurs de Paris contre la réforme. Et
343.0 réformer la loi PLM impliquait aussi
344.84 d’autres modifications, par exemple sur
347.16 les attributions des conseillers
348.36 municipaux. D’autant qu’aujourd’hui, peu
350.479 d’élus sont favorables à une réforme de
352.36 cette loi. Il y a pas vraiment de
354.0 cohérence au s’en partie sur le sujet.
356.24 Parmi ceux qui sont pour, on a Rachida
358.039 Dati parce qu’elle y voit un moyen de
359.6 plus de peser contre la gauche. Le maire
361.88 de Marseille, Benoît Paï aussi y est
363.479 favorable, mais surtout des députés
365.36 macronistes qui portent le projet de
366.72 réforme. Beaucoup même à droite sont
368.68 contre. On peut citer Gérard Larcheter.
371.199 Annie Dalgot aussi refuse parce qu’elle
372.84 dit que la démocratie locale à Paris
374.479 fonctionne. Je la cite, je constate et
377.0 je me félicite d’une très grande
378.36 convergence de vue autour de cette
380.08 réforme précipitée et sans fondement.
382.24 Certains élus de gauche dénoncent quant
383.919 à eu dans une note une méthode attive et
385.919 un risque de décision expéditive. La loi
388.24 PLM favorise en tout cas la dispersion,
390.599 la multiplication des candidats et s’il
393.039 y a bien un camp où on l’observe, c’est
394.88 l’extrême
396.4 [Musique]
400.16 droite. Alors pour le moment, un joueur
402.68 mène la bataille de Paris pour l’extrême
404.44 droite. Il s’agit de Thierry Mariani.
406.479 L’ancien ministre est à la tête de la
408.319 Fédération à Paris depuis février 2023.
411.759 et à peine nommé, il a annoncé sa
413.479 candidature 3 mois plus tard en mai
415.919 2023. Je le cite, je serai candidat et
418.4 solliciterai l’investiture du RN car le
420.72 RN doit être présent dans une grande
422.16 ville comme Paris. Pendant longtemps, le
424.12 RN s’est un peu désintéressé de cette
426.08 élection qui n’avait pas trop d’enjeu
427.599 pour eux en envoyant des personnalités
430.36 rattachées, un peu bizarres et méconnues
432.24 à la mairie de Paris. Mais cette année,
434.36 ils ont décidé de le faire plus
435.72 sérieusement. C’est donc un ancien
437.199 ministre issu de la droite, ancien
439.0 ministre de Nicolas Sarkozy qui portera
441.24 le flambeau RN et qui est
442.44 potentiellement plus rassembleur. Même
444.479 si on le sait, Thierry Mariani a des
446.08 éléments qui risquent de jouer contre
447.599 lui, notamment son soutien à la Russie
450.12 et ses positions anti-Ukraine dans le
452.28 contexte actuel. Je pense qu’aujourd’hui
453.919 la Russie n’est pas une menace pour la
456.12 France ni pour l’Europe et que il est
459.08 temps de restaurer le dialogue. Cette
460.84 guerre pour moi n’est pas la nôtre.
461.879 Voilà, c’est tout. Une candidature qui
463.44 pour le moment reste encore très
464.96 discrète. On n’a pas l’impression que ça
467.039 passionne vraiment les foules pour le
468.68 moment au RN. Ceux qui s’y intéressent
471.039 se contentent dans Oui, c’est très bien.
472.72 Ceux qui sont plus réservé sur le profil
474.44 de Thierry Marian Grimace un peu mais en
476.96 fait la plupart des élus RN et des
479.52 cadres ont conscience que la ville de
481.24 Paris reste un objectif assez lointain
483.039 pour l’extrême droite et s’en
484.56 désintéresse un peu. En candidat annoncé
486.56 depuis le printemps 2023, soit 3 ans
489.28 avant le scrutin, on pourrait croire que
491.199 Thierry Marian mènera seul la stratégie
493.479 de l’extrême droite pour Paris. Mais
495.72 d’autres noms commencent à apparaître et
497.52 à sa grande surprise d’ailleurs le nom
499.56 de Marian Maréchal qui est désormais une
502.68 alliée du RN. Elle est devenue députée
504.479 européenne l’année dernière mais il
506.36 semblerait que la nièce de Marine Le Pen
508.4 et présidente du parti identité liberté
511.319 réfléchisse pour Paris et suivent de
513.32 très près de la configuration
514.88 parisienne. C’est en tout cas ce qu’elle
516.479 a annoncé d’une façon assez étrange,
518.64 d’abord par la voix de son entourage
520.88 avant de confirmer elle-même son intérêt
522.76 pour cette élection. C’est une ville qui
524.839 a beaucoup souffert des années Hidalgo.
526.839 Euh c’est une élection évidemment que je
528.92 regarde de près. Marion Maréchal a déjà
531.2 chargé une petite équipe de réfléchir
533.24 aux différents scénarios de candidature
535.32 parce qu’elle estime avec eux qu’ y
537.08 aurait une correspondance sociologique
539.12 entre ce qu’elle incarne et les attentes
541.76 du camp national dans la ville de Paris.
544.16 Elle elle toujours indiqué qu’elle était
545.92 pour une liste commune. Son grand dada,
548.24 ça reste l’Union des droites. Mais Kevin
550.6 Pffer, le vice-président de la
552.24 commission nationale d’investiture du
553.76 RN, lui est contre. Il indique que la
555.959 seule tête de liste investie par le RN
558.0 pour les municipales à Paris pour
559.64 l’instant, c’est Thierry Marianni.
561.92 Marianni, lui n’a pas fustigé cette
563.839 possible candidature de Marian Maréchal.
566.04 Il a indiqué qu’il était investi pour le
567.64 moment avec l’objectif d’être prêt en
569.68 septembre mais que si le RN décidait
571.68 d’une autre stratégie, il la suivrait.
573.48 Si Marion Maréchal se positionne pour
575.48 2026, c’est peut-être parce qu’une autre
577.68 personnalité d’extrême droite brigue la
579.64 mairie de Paris, une personnalité avec
582.16 laquelle les tensions sont fortes. Une
583.959 ancienne alliée en fait, il semblerait
585.6 que Sarah Knafo la vice-présidente de
588.48 reconquête et compagne d’Éric Zemour
590.16 veuille aussi tenter sa chance pour la
592.24 mairie de Paris en 2026. Est-ce que
594.8 c’est du bluff ? Est-ce que c’est une
595.959 déclaration pour embêter Marian Maréchal
597.839 ? On connaît la rivalité entre les deux
599.8 femmes. Avec Sarah Knafour, on sait
601.6 jamais vraiment. La députée européenne
603.959 depuis 2024 assure que son mandat la
606.56 comble. Ce n’est pas pour rien que,
608.32 dit-elle, tous les jeunes espoirs de la
609.88 politique sont au Parlement européen de
612.04 Jordan Bardella à Manon Ari en passant
614.279 par elle évidemment. Mais c’est elle que
616.64 le Figaro et Lipop ont choisi de tester
618.56 dans leur sondage fin novembre sur les
620.48 élections municipales dans la capitale
622.64 et elle qui se réjouit aussi de voir
624.399 éclore des rumeurs à son sujet pour
625.92 Paris. Rumeur nourri la plupart du temps
628.16 directement par son entourage. Il y a
629.88 une chose à prendre en compte. Si elle y
631.8 va, c’est aussi pour faire parler
633.12 d’elle. Officiellement, elle ne peut pas
635.0 trop penser à 2027 parce qu’il y a déjà
637.36 Éc Zemour. Donc Paris serait une belle
639.04 vitrine d’exposition. Pas grand monde
640.839 encore ne s’est exprimé sur le sujet.
642.76 C’est sûr que à reconquête, il reste
645.24 aujourd’hui une forte animosité à
647.12 l’égard de Marion Maréchal. Mais ce
649.12 qu’il faut savoir aussi, c’est que
650.959 Reconquête aujourd’hui c’est Sarah
652.36 Knafo. Donc ce que Sarah Knafo veut,
654.72 Reconquête le veut aussi.
661.32 Alors, je vous le dis tout de suite,
662.639 dans cette bataille de Paris, l’extrême
664.48 droite sait déjà qu’elle ne va pas
665.8 l’emporter. La carte mission qu’elle a
667.92 tiré est simple. Gagner quelques sièges
670.56 au conseil de Paris. Le municipal de
672.8 2020 à Paris, le candidat soutenu par le
675.16 RN n’avait fait que 1,4 %. Le RN mais
679.04 aussi Marion Maréchal sont donc
680.36 conscients de leur limite. Mais ce
682.36 serait un bouleversement s’ils
683.68 arrivaient à n’avoir ne serait-ce qu’un
684.959 élu au Conseil de Paris. serait vraiment
686.72 une première. Pour y arriver, le RN
688.76 devra réussir à dépasser les 10 % des
690.639 voix. Ce serait un vrai symbole parce
692.24 que ça fait 30 ans qu’ il n’y a plus
694.639 d’élus d’extrême droite au Conseil de
696.32 Paris et Jean-Marie Le Pen lui-même
698.44 n’avait pas pu siéger quand il avait été
700.399 élu dans les années 80 dans le 20e
702.519 arrondissement. Si l’extrême droite mise
704.56 a temps sur Paris en 2026, c’est grâce à
707.36 ces récents scores lors des dernières
709.0 élections. Entre les deux élections
710.48 législatives de 2022 et 2024, le RN et
713.72 ses alliés ont presque triplé leur score
715.92 dans la capitale. Ils sont passés de 3,9
718.639 % à 10,7 % des suffrages. Le RN est en
722.399 3e position aujourd’hui dans 15
724.04 circonscriptions sur les 18 de Paris. Et
726.44 on peut aussi souligner que Marine Le
727.92 Pen a fait plus de 14 % à la
730.0 présidentielle de 2022 à Paris contre 10
732.48 % en 2017. Et ce scrutin pourrait être
735.16 l’occasion pour l’extrême droite
736.8 d’obtenir des voies notamment dans
738.76 certains arrondissements de l’Ouest
740.199 parisien. Dans le détail, si on
741.839 s’intéresse aux arrondissements de
743.12 l’Ouest, le RN a fait 14 % dans le 15e
745.68 arrondissement lors des dernières
747.519 législatives. C’est autant de petites
749.36 victoires pour le parti qui jusqu’alors
751.12 était quasiment inexistant à Paris. Mais
753.279 tous les candidats en ont conscience
755.16 pour obtenir quelques sièges, il faudra
757.56 parvenir à s’accorder. Les scores
759.36 divisés sont trop faibles. Mariannie
761.079 n’est pas contre une alliance avec
762.24 Maréchal et avec le candidat d’Éxiotti.
764.959 Ça permettrait d’agréger un peu plus de
766.8 voix et d’élargir la sociologie de ses
769.0 électeurs. En revanche, au il reste un
771.6 bloquant. Pas question de s’allier avec
773.72 l’élucqua de Sarah
775.32 Knafo d’arrondissements. Sarah Knafo et
778.04 Marion Maréchal ne saliront jamais. Les
779.88 deux femmes ne s’apprécient pas et
781.32 encore moins depuis la rupture à
783.24 conquête après les élections
784.92 européennes. Mais il faut noter que
786.76 Sarah Knafo peut largement devenir une
789.36 force perturbatrice pour le RN parce
791.88 qu’elle a beaucoup de réseaux surtout à
793.279 Paris et d’après les sondages, elle ne
795.48 ferait pas un si mauvais score que ça.
797.6 Elle s’est aux alentours de 5 %. Ça
799.8 suffirait pour empêcher le RN d’obtenir
801.72 un siège. Parvenir à une alliance à
804.16 droite, c’est le premier obstacle du RN.
806.399 L’autre tient à la sociologie électorale
808.959 de la capitale. Le clivage
810.68 gauche-droite, s’il est très affaibli au
812.56 niveau national, résiste plutôt bien à
814.92 Paris et ça laisse pour l’instant peu
816.68 d’espace à une troisème voie, surtout à
818.36 l’extrême droite. Et puis la sociologie
820.639 des électeurs et la qualité des services
822.76 publics explique aussi pourquoi
824.519 l’électorat parisien ne se tourne pas
826.16 vraiment vers le RN. C’est un électorat
828.6 plutôt diplômé, immigré de populations
831.279 qui sont structurellement hostiles aux
833.399 Marine Le Pen. Ce n’est pas une
834.959 population qui se sent en déclassement
836.959 et malgré la récente percée du parti
838.88 auprès des cadres lors des européennes
841.079 par exemple, les moyens exceptionnels de
843.079 la ville contiennent encore largement ce
844.759 phénomène. Mais au-delà de la mairie de
846.72 Paris, la conquête de la capitale, c’est
849.04 un enjeu majeur au niveau national pour
851.16 le RN et les autres parties d’extrême
852.92 droite. Globalement les municipales,
854.56 c’est devenu un gros enjeu pour le RN
856.92 dans la mesure où ils ont aujourd’hui
858.56 des villes gagnables, des grosses villes
860.079 gagnables, parce que le RN prend aussi
861.959 de l’envergure. Ce volet local, c’est un
864.36 exercice de crédibilisation et ça compte
866.48 beaucoup pour le RN. À Paris, en plus,
868.48 ça donne de la visibilité. À l’époque,
870.759 Jean-Marie Le Pen l’avait déjà bien
872.16 compris. L’extrême droite compte donc
873.959 bien se faire une place dans cette
875.279 partie de risque pour gagner la
876.72 capitale. Mais à droite, ils sont loin
879.0 d’être seuls. Il y a une autre joueuse
881.12 et de poids, Rachidati. C’est le
883.759 programme du dernier épisode de cette
885.44 série. Pour ne pas le manquer,
886.92 rendez-vous chers auditeurs sur
888.16 n’importe quelle plateforme d’écoute,
889.959 Castbox, ou Spotify par exemple et
892.88 abonnez-vous à la Loupe. Je vous redonne
894.92 l’adresse mail pour nous contacter
897.92 laloupeatlexpress.fr. Et si nos podcasts
899.8 vous plaisent, n’hésitez pas à en parler
901.639 autour de vous. La conquête de Paris est
903.959 une série originale de la Loupe, le
905.68 podcast quotidien de l’Express réalisé
907.759 par Julcro.
.

La chronique a été générée du mieux possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter des modifications sur le thème « Saint-Fargeau » vous pouvez contacter notre rédaction. Le but de ville-saint-fargeau.fr étant de trouver en ligne des articles sur le thème de Saint-Fargeau pour ensuite les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux questions des internautes. Ce paragraphe concernant le sujet « Saint-Fargeau » fut sélectionné sur le net par les professionnels de la rédaction de ville-saint-fargeau.fr. Connectez-vous sur notre site ville-saint-fargeau.fr et nos réseaux sociaux dans le but d’être renseigné des nouvelles publications.